lundi 10 août 2009

Voyage à vélo en Ontario, Windsor - Belleville, Partie 1

Voici la première partie de mon voyage à vélo.

Pour ce voyage, je me suis rendu en automobile à Belleville, Ontario, où j'ai pris le train jusqu'à Windsor, pour visiter ma soeur Anne-Marie. Ensuite j'ai commencé le voyage de retour vers Belleville à vélo.

Pour ce voyage, j'ai utilisé ma nouvelle remorque "Extrawheel".




Jour -1
vendredi 19 juin
Lorraine - Windsor




C'est le grand jour du départ. Je mets tous mes bagages dans l'auto, le vélo sur le toit. Je dois d'abord conduire jusqu'à Belleville, Ont. pour prendre le train. Le trajet se fait sans histoire, il fait beau.




Rendu à la gare de Belleville avec une avance confortable, j'ai tout mon temps pour mettre mon vélo dans une boîte fournie par ViaRail - pour la modique somme de 20$. Il suffit de dévisser et tourner le guidon. En principe il faudrait aussi enlever les pédales mais je n'ai pas l'outil et les employés de ViaRail ne s'en font pas avec ça. J'y mets même le trailer Extrawheel et la roue qui, une fois démontés, prennent relativement peu de place. La roue se place contre le cadre et la fourche du trailer est à cheval sur le "top tube". L'attache de la fourche est fixée au porte bagage arrière. Un avantage que n'offrirait pas un trailer comme le BOB.

J'attache mes 2 petites sacoches ensembles avec des tie-wrap pour les mettre en consigne, ainsi, elles sont considérées comme un seul bagage. Avec les 2 grosses sacoches du trailer, ça me fait 3 bagages en consigne - la limite. Le sac de guidon et mon sac à dos m'accompagneront dans le train comme bagage à main.

Je vais dîner en ville et ensuite je reviens attendre l'arrivée du train. Celui-ci se fait attendre et arrive en retard de 30 minutes. Pas grave, j'ai fait la rencontre d'une cycliste qui arrivait des États-Unis et on a piqué une jasette en attendant le train. Par contre, le lorsque le train est arrivé, le manque de sièges libres nous a obligé à nous séparer. Je ne l'ai pas revue.

En principe, je devais changer de train à Toronto. En réalité, nous ne faisons que changer de wagon. Le même train continue vers Windsor. Graduellement, nous rattrapons le retard et même, nous prenons un peu d'avance. Je vois défiler les gares et les villes jusqu'à la fin de la ligne - Windsor ! Nous arrivons alors que l'orage commence et que la nuit tombe, après un voyage d'environ 8 heures.

Je récupère mon vélo et mes bagages rapidement - c'est l'avantage de voyager dans des petites gares, tout est simple et rapide. Ne reste plus qu'à attendre ma petite soeur qui arrive avec un peu de retard. Ma jolie petite nièce, Pascale, me saute au cou et me fait oublier la pluie.




Jour 0
samedi 20 juin
Windsor




Je passe la journée avec ma soeur et ses 2 enfants, Pascale et Sébastien. Il fait beau et chaud, Windsor est la ville la plus au sud du Canada. Anne-Marie me fait visiter son quartier et un peu Windsor. C'est dommage, les employés municipaux sont en grève. Ça veut dire que le gazon n'est pas coupé dans les parcs, les fleurs ne sont pas plantées et tous les endroits publiques en perdent une bonne partie de leur charme. Nous soupons avec son mari, David, revenu de Toronto où il travaille. Les temps sont durs à Windsor ! L'industrie de l'auto est moribonde et le chômage élevé.






Jour 1
dimanche 21 juin
Windsor - Wheatley Provincial Park (Pointe Pelée)
113km, 21kmh




Le départ se fait tôt, sous le soleil. En sortant de Windsor, fidèle à mes habitudes, je me perds un peu en cherchant Talbot Line jusqu'à ce que je réalise qu'il y a un Talbot Line road North et ...South. Je finis par prendre une série de chemins secondaires en petite gravelle qui m'amènent de toute façon dans la bonne direction, traffic en moins. Il faut dire que les accotements sont complètement absents (je ne le sais pas encore mais il en sera ainsi tout au long du voyage).


Je décide de faire un détour par Kingsville où je tombe sur la Chrysler Canada Greenway, une piste cyclable sur un ancien rail de chemin de fer. En gravelle aussi mais plus raboteuse que la poussière de roche du "p'tit train du nord". On y trouve un petit resto sympathique, tout juste ouvert. Je rejoins éventuellement la route 20 et la route 33 qui passe par Leamington. J'aborde ainsi la Pointe Pelée en passant dans des quartiers de villégiature, quelques parcs, une plage, une marina.


La pointe Pelée est un beau parc, de forêts, de sable et de marais, où la faune abonde. Je vois des canards, des oies du Canada, une espèce de dindon sauvage, un lièvre, des oiseaux. Je vais évidemment jusqu'à la pointe du parc, l'endroit le plus au sud du Canada, hormis l'Île Pelée, accessible par traversier à partir de Kingsville ou Leamington. Comme d'habitude, je n'ai pas le temps de tout voir, il me faut continuer vers Wheatley, où je dois camper pour la nuit. Entre autre, je ne verrai pas cette longue passerelle dont la photo apparaissait dans ce message où je montrais des photos glanées sur Google. Je passe par Mersea road 19, Hillman, Fox road... J'arrive à Wheatley vers 8 heures. Pas de resto ni d'épicerie en vue. Pour ce soir, ce sera un pauvre macaroni puisé dans mes réserves de nourriture.

En passant, admirez la merveilleuse imagination des toponimistes de l'Ontario pour ce qui est du nom des routes: Mersea road 8, 9, 10 ,11, Mersea road A, B, C, D, Lakeshore road 211, 212, 213...229...235 ! Et Lakeshore ne se trouve au bord d'aucun lac !!!! C'est tout juste si certaines d'entre elles rejoignent le lac St-Clair au nord de Windsor.

Ainsi s'achève cette première journée bien remplie où je commence à découvrir de quoi sera fait la première partie de ce voyage. Ma remorque ne va pas aussi bien que lors de mon premier essai à la maison, elle oscille curieusement de gauche à droite et cette oscillation se transmet au vélo. Ce comportement insécurisant disparaît quand je roule sur la gravelle mais c'est stressant sur les routes sans accotement. Par contre, à la longue, je me rends compte que les automobilistes sont courtois et me laissent beaucoup d'espace. Tout de même, je ne prends pas de chance et je roule sur l'accotement de gravelle lorsqu'un camion se pointe à l'arrière. Malgré tout, ma vitesse moyenne est excellente, je devais avoir un léger vent de dos.




Jour 2
lundi 22 juin
Wheatley - Rondeau Park
79km, 20kmh




Je me lève sous un soleil radieux. J'en profite pour déjeuner et visiter le parc. Pendant un bref instant, j'ai l'impression de ne pas être le bienvenu ! Sûrement un membre de la faune locale tanné de voir des touristes ;-o)

Sur la route, des champs ! Que des champs, à perte de vue. Je roule toute la journée en direction du parc Rondeau sur la Talbot Trail, la route 3 qui longe la rive du Lac Érié. Qui longe la rive mais ne s'en approche guère. Le lac est loin, de grands champs m'en séparent constamment. La route est droite, toute droite et il fait chaud ! Un temps un peu nuageux, humide.


Une très belle campagne cependant. Je la parcours probablement au meilleur temps de l'année. Les culture sont jeunes, le vert est tendre ou saturé, intense comme il peut l'être quand les plantes sont jeunes. Il n'a pas encore cette allure délavée qu'il aura plus tard au temps des récoltes.

Ces pensées bucoliques sont gâchées par ma remorque qui roule comme un mal de tête.

Et puis coté approvisionnement, c'est le désert. Pas un seul commerce en vue sur les quelques 80 km de route de la journée, pas le moindre dépanneur ("convenience store" comme on dit ici). Ces petites localités qui apparaissent en caractères gras sur ma carte ne sont rien d'autre que des intersections, des lieux sans signification pour la plupart. Le GPS m'apprends que pour trouver le moindre magasin, je devrais rouler plus au nord et rejoindre des endroits comme Merlin, Blenheim, Ridgetown. Probablement des villages, localisés entre moi et la 401. Ça voudrait dire un détour minimum aller-retour de 8-10km pour la moindre friandise ou bouteille de gatorade. Je m'en passe. Par contre, je croise une ferme où l'on a installé un kiosque et l'on vend des fraises - ici, la saison est commencée. J'en avale un casseau, on me rempli mes bouteilles d'eau et je repart en direction de Rondeau.

En fin de journée, le temps se fait menaçant mais j'évite la pluie, ou plutôt, c'est la pluie qui m'évite !

Je soupe à un casse-croute situé presque à l'entrée de Rondeau, sur la Scotland Line, ou est-ce Kent Bridge Road ? Je ne me souviens plus. Je sais que le resto de la petite marina sur Wildwood line en direction de Rondeau était fermé ! (ouvert du jeudi au dimanche, ben oui, ça me fait une belle jambe !). J'ai du rebrousser chemin et me contenter de ce casse-croûte sur lequel j'avais levé le nez initialement.

Voici un petit diaporama créé avec IPhoto. Désolé pour la musique. Quelqu'un peut-il m'indiquer comment remplacer ce mauvais "jingle" ?




Jour 3
mardi 23 juin
Rondeau Park - Port Stanley
99km, 20kmh




Le matin, Je me rends à vélo jusqu'à la Pointe aux Pins en suivant la route parsemée de chalets. J'en conclu que l'on a créé le parc sans exproprier les propriétaires de chalets qui ont probablement conservés un droit acquis. Que de beaux petits coins de paradis ! Mais les chalets sont entre le lac et la route et cachent la vue sur la plage.



Au bout de la route, il y a un sentier praticable à vélo. J'y croise une famille de gros oiseaux semblables à des dindons. Des dindons sauvages ? J'ai tout mon temps pour les observer car les parents ne veulent pas s'éloigner des petits, cachés dans les buissons.



Je finis par quitter Rondeau vers midi.

Sur la route, en direction de Port Stanley, des champs ! Encore des champs ! Et des éoliennes, omniprésentes dans ce coin.

La remorque roule un petit peu mieux - est-ce le vent qui est différent ? Je l'ai de 3/4 arrière. J'ai beau tout examiner, je ne vois pas ce qui cloche.

J'arrête à Port Stanley. Pour la première fois de ce voyage, je me paie un B&B. Le Windjammer Inn, à ne pas manquer, sur le chemin vers la plage, pour l'accueil, la bouffe, la chambre. Il y a une salle à manger et l'on sert les 3 repas de la journée, c'est donc plus qu'un B&B.






Jour 4
mercredi 24 juin
Port Stanley - Long Point Provincial Park
85km




Bonne journée aujourd'hui. Je ne sais pas exactement quel distance j'ai fait puisque mon odomètre fait des siennes. Il fonctionne pas la moitié du temps. Probablement que la batterie est faible.

Il a fait chaud ! À l'oeil, 29C et très humide.

Bonne st-Jean à tous ! Ici, c'est une journée comme les autres.


La journée a commencé avec une visite de la plage de Port Stanley. Ensuite, la route ! Comme d'habitude, longue, droite, des éoliennes. Un peu plus de variété lorsque j'approche certains coins comme Port Bruce, Port Burwell. Le plus drôle, c'est que je roule sur Lakeshore, sans voir le lac la plupart du temps.





Un moment donné, j'arrête et j'échange ma roue avant avec la roue de ma remorque et je transfère tout ce qui est petit et lourd dans les sacoches du vélo. Je crois que ma roue de remorque était placée à l'envers (le pneu a un sens de rotation). Ça améliore les choses un peu.

J'atteins Longue Pointe en fin de journée. Les sites de camping sont creusés à même la lagune de sable de sorte que chaque site est isolé des voisins par des murs de sable.

Le sable est mou, je roule difficilement jusqu'à mon site et je me plante en y arrivant !


J'installe le vélo près de la table à pique-nique - il tient tout seul, les roues enfoncées dans le sable !

J'explore la plage. Semblable à toutes les précédentes. J'aurais voulu explorer la pointe. Il y un sentier, mais le sable est trop mou pour le faire à vélo et je n'ai pas le temps de le faire à pieds.



Jour 5
jeudi 25 juin
Long Point Provincial Park- Dunnville
100km ?




Cette nuit j'ai dormi dans la tente, mais sans monter le double toit. J'ai pu observer les étoiles à travers le moustiquaire qui couvre tout le plafond de ma tente. Et les maringouins ! Des milliers ! Bon, bon ok, disons des centaines, postés sur la tente, près à envahir mon abri et me vider de mon sang.

Je m'endors et au milieu de la nuit, je sors le nez en dehors de la tente (ben pas juste le nez...) pour faire un petit pipi - erreur !! Grosse erreur ! Les maringouins étaient encore là, prêts à attaquer. C'est clair, ils avaient de l'expérience. Quand je me suis retrouvé dans la tente, l'ennemi en avait profité pour entrer. Ce fut un carnage dans les 2 camps. Au petit matin, les corps de l'armée ennemie jonchaient le plancher de la tente, beaucoup étaient écrasés dans le moustiquaire, pas un seul survivant. Victoire totale mais à quel prix ! De longue heures de combat acharné au lieu de dormir, des piqûres, mais heureusement pas trop de démangeaisons.

Je pars vers ma destination de la journée, Rock Point Park. Il fait encore chaud et humide. Je parcours Front Road sans voir le lac.

J'arrive à Port Dover, très joli. Convivial et aménagé pour le tourisme. La plage est tout près de la marina et de la jetée. Je dîne au Érié Hotel qu'on me recommande pour les meilleurs Fish & Chips de Érié Lake perch, la spécialité du coin, On en fait des petits filets, panés. Ça me parait semblable à la perchaude ou au doré de nos lacs des Laurentides.


Mais le temps change et la tempête menace de s'abattre sur Port Dover. Des clients et les employés de l'hôtel parlent d'orage, de vent, de grêle et d'une possible tornade. Je dois attendre de savoir comment tout cela va se transformer et je passe un long moment sur la rue principale, à l'abri de la pluie sous les entrées de commerces à scruter le ciel pour savoir quel bord s'en vont les nuages les plus menaçants.

Finalement, je pars lorsque j'ai le sentiment que la tempête évitera Port Dover. Je ne me trompe pas, les nuages passent plus loin, à l'est, et je ne recevrai que quelque gouttes de pluie. J'apprendrai plus tard qu'une petite tornade a touché terre plus au nord.

Je roule sur Lakeshore road. La route passe plus près du lac et le longe carrément en certains endroits.

Finalement j'atteins Dunnville, l'arrivée est pénible, la pluie menace de tomber à tout moment, en arrivant à la rivière, la route et le pont en réfection sont difficilement praticables à vélo. Le centre ville est un chantier. J'arrive avec un peu en retard sur l'horaire mais au moins, c'est une vraie ville, avec resto et tout et tout. Je soupe dans un bon resto familial: "Bob's place".

Plus que quelques kilomètres avant Rock Point Park, mais je ne suis pas au bout de mes peines, loin de là ! En quittant le resto, malheur ! La remorque ne va plus du tout. Un peu plus loin, je réalise l'ampleur du problème - la soudure de l'une des 2 fourchettes qui tiennent la roue a lâchée. Une belle fissure tout le tour de la soudure.

Je réussi à retourner au resto. Je ne peux pas partir vers Rock Point comme ça et de toute façon, j'aurai de meilleurs chances en ville pour trouver un soudeur.

Chanceux dans ma malchance, la serveuse me trouve un B&B dans le temps de le dire. Un peu cher, 130$ la nuit, c'est pas grave, il est 8h30 et j'ai besoin d'un endroit vite fait. Ce sera le Lalor Estate, ou m'accueillent Judy et Glen.

Mais encore mieux que ça, Judy et Glen connaissent un soudeur ! Shawn a tout l'équipement qu'il faut chez lui, à 2 pas de là ! Quelques coups de téléphone plus tard, je me retrouve chez Shawn avec Glen et vers 10h, tout est réparé !

Le lendemain, après un bon petit déjeuner où Judy m'initie au "Peameal Bacon", je suis prêt à repartir. Mais avant, je transfert tout de qui est petit et lourd dans les sacoches sur mon porte bagage arrière. La tente se retrouve sur le dessus du porte-bagage.

En repartant, la remorque n'a jamais si bien roulé ! Probablement que la fourchette était déjà partiellement brisée depuis un bon bout de temps.

Quoiqu'il en soit, je repars avec un peu d'appréhension, en me demandant si la soudure va tenir le reste du voyage et si l'autre fourchette me réserve le même sort.

Histoire de ne pas vous tenir en haleine avec ce suspense palpitant, je n'aurai plus de problèmes avec la remorque du reste du voyage !! Youppi !



Jour 6
vendredi 26 juin
Dunnville - Niagara (Riverside Park)
85km ?




Belle journée sans histoire aujourd'hui. Je roule encore sur Lakeshore qui me laisse voir un peu plus du lac Érié.

Je rencontre en chemin un cycliste qui me suis un bon bout de temps avant de finalement me rejoindre (malgré mes efforts, il faut le dire, car je m'étais mis dans la tête de ne pas me laisser rattraper).

S'en suit un bon moment avec un jeune homme, professeur de science au secondaire.... en Thailande !

On pique une jasette en roulant à bonne allure. Il a grandi dans le coin.

On se quitte en arrivant à Port Colborne où j'arrête pour diner.

Très joli. Après un arrêt au Food Basic's, l'équivalent de nos IGA et cie, Je dîne dans le parc de la marina où l'on prépare un événement quelconque - une foire avec des stand de dégustation pour les producteurs de la région. Nous sommes près de Niagara et ses vignobles.

Finalement, je prends la décision de changer mon parcours. Au lieu de continuer vers Fort Érié, je bifurque et suis la piste du vieux Canal Welland sans trop me rendre compte que je quitte des yeux le Lac Érié pour ne plus le revoir. Cette partie de mon voyage est terminée.



Je pourrais continuer ainsi jusqu'au Lac Ontario, en passant entre St-Catharines et Nigara On The Lake. Cependant, mon prochain arrêt est au camping Riverside Park, entre la région de Fort Érié et Niagara Falls.

Je quitte donc le canal Welland à Forks Road, et me rends jusqu'à la route 25, Netherby road. Cette route est peu intéressante. Très passante, elle est presque une autoroute en certains endroits, le trafic est rapide et moins courtois qu'ailleurs. Par contre, j'y trouve un dépanneur (c'est rare !) et un dame dans son entrée de garage accepte gentiment de remplir mes bouteilles.

Cette route m'emmène à quelques km de Riverside Park, sur le bord du Niagara Parkway et j'y arrive en fin d'après-midi, en prenant le temps d'apprécier mes premiers kilomètres sur la Niagara Parkway et la piste cyclable superbe qui la longe. Les maisons de millionnaires côtoient les maisons plus anciennes et plus modeste. Les aménagements sont manucurés, le gazon est roi. La Niagara coule silencieusement, comme dans l'attente du déchaînement qui approche.


Je dois rouler quelques km après avoir monté la tente pour trouver un resto somme toute très agréable.

L'eau du camping est absolument dégueu... j'ai l'impression de boire de l'eau de Javel

à suivre....

4 commentaires:

gaétan a dit...

Moi qui croyais qu'il n'y avait qu'à Terre-Neuve pour rouler 80 km sans voir un seul dépanneur pour se ravitailler....
Sales moustiques :-)

Marc Pilon a dit...

Salut Gaétan,

Ben non, il y a aussi la campagne Ontarienne. Au début de mon voyage, j 'ai roulé presque 3 jours sans voir un seul dépanneur.

En général, les moustique étaient pas si pire sauf à la brunante. Rien sur la route le jour.

Je suis retourné voir ton blog que j'avais pas regardé depuis un bout. Quelle richesse ! De l'esprit, bien sûr. Tu m'ouvre tellement de portes sur la blogosphère, j'en ai pour des années à tout explorer. Merci. Je regrette de ne pas avoir le temps d'enrichir mon blog avec quelques éléments de réflexion un peu plus subversif, poétiques, intello, ... de ruer un peu dans les brancards quoi ! Faut dire que je ne suis pas très intello. Plutôt solitaire et rêveur.



Marc

gaétan a dit...

Bof.... chacun son genre. Je mets à profit les ateliers d'écriture que j'ai suivi au début des années 2000 :-)
J'ai voulu faire différent du premier récit de "Ma traversée du Québec" en 2007. Quand même à chaque grosse sortie en cyclotouriste j'ai mon carnet de notes avec des renseignements comme l'état de la chaussée etc et aussi parfois mon feeling du moment.
Qu'importe la manière que c'est écrit moi je me régale de lire les récits de cyclotouriste des autres. J'y puise des informations sur un possible voyage dans les régions décrites par leur auteur sinon je me reconnais dans leur aventure et je comprend leur feeling.
Reviendrai pour la suite de ton voyage.

Coach sportif a dit...

Merci pour cette belle balade! bonne route!