mardi 7 septembre 2010

Un fixie, un orage, un flat.

Journée de vélo-boulot aujourd'hui, jusque là rien d'anormal.  Un peu de pluie au programme de la journée ? Bof !

Soirée de rencontre des parents au collège ?  Hum, pas beaucoup de temps pour revenir à la maison - je m'y rends directement en vélo.  Pas de problème, c"est seulement 19-20km. 

Oups, à la sortie c'est le déluge !!!!  La tabarnouche de météo ne parlait pas de cet orage là quand j'ai regardé cet après-midi.

Je pars quand même, j'avais mes lumières sur le vélo et sur le casque - j'avais tout de même prévu le retour à la noirceur.  Flasher rouge à l'arrière, blanc à l'avant, frontale sur le casque.

Il pleut, il tombe des cordes, le tonnerre gronde, les éclairs m'illuminent.  Je suis trempé, je roule quand même "à fond mon Léon"  et je dois enlever mes lunettes pour y voir quelque chose.  Je roule, y a de l'eau partout. 

Mon petit coupe-vent me garde au chaud même trempé.  Malgré toute cette eau, je dois arrêter pour m'essuyer les yeux brûlée par la sueur !

Il n'y a pas trop de monde sur Côte Terrebonne et les automobilistes me laisse beaucoup d'espace.

C'est là que, évidemment, je fais mon premier flat en fixie.  Il a vraiment choisi son moment celui-là !

J'appelle Paule qui elle, revenait en auto du collège (C'est elle la plus intelligente de nous deux).

En l'attendant, je m'attaque au flat.  Finalement je le répare sans problème.  Je dirais même que je n'ai jamais aussi peu forcé pour remonter un pneu.  Pas de quick-connect en fixie.  Pour une fois, je fais usage de cette clé de 15mm que je dois trainer dans mon sac à dos à toutes mes sorties en fixie.  Les écrous se sont facilement dévissés - trop même.  Je vais devoir faire attention à ça.  J'ai changé la chambre à air et je l'ai gonflée en un tour de main avec la petite bonbonne de CO2 que j'avais acheté ce printemps.  Une autre première qui s'est bien passée !

Finalement Paule arrive.  Le vélo ne rentre pas dans la valise et madame refuse de rouler la valise ouverte.  Je n'ai pas envie de dévisser les 2 roues, alors, puisque ma réparation semble tenir, je repars à vélo ! (Dans la noirceur et la pluie, je ne pouvais pas vérifier ce qui avait crevé mon pneu, je risquais donc de crever à nouveau si le débris était encore là).

Finalement, j'arrive à la maison sous la pluie battante, pratiquement en même temps que Paule.

Demain mercredi, congé de vélo.