Je viens de lire les grandes lignes de cette étude et je me suis dis que quelques informations pourraient vous intéresser.
En particulier, quelques éléments concernant les bénéfices de cette activité et la sécurité relative du vélo. Les résultats rejoignent mes observations - plus il y a de cycliste, plus les automobilistes apprennent à faire attention. Il y une courbe d'apprentissage, automobilistes et cyclistes doivent apprendre à se côtoyer:
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Une étude néerlandaise(1) parue en 2010 confirme que les bénéfices pour la santé du transfert de l’automobile au vélo comme mode de transport sont plus importants que les dommages causés par l’inhalation de polluants atmosphériques par les cyclistes et les blessures qu’ils subissent lors d’accidents de la circulation.
Selon une étude réalisée en Flandre(2) auprès d’hommes et de femmes invités à pédaler pour se rendre au travail au moins trois fois par semaine, cette pratique a une influence positive sur les facteurs de risque des maladies coronariennes. Elle est susceptible d’améliorer la qualité de vie liée à la santé chez des adultes en bonne santé physique qui ne s’entraînaient pas auparavant.
1 De Hartog, J.J. et al. (2010) 2 De Geus, B. et al (2008)--------
De 2004 à 2009, le nombre de blessés graves diminue de 40 %, passant de 189 à 114. Le vélo occasionne moins de blessures que la plupart des autres activités physiques. On compte 11 consultations médicales pour 1000 cyclistes. C’est deux fois moins que pour le ski alpin, trois fois moins que pour la course à pied, quatre fois moins que pour le baseball. Sans parler du hockey...--------
Comme le démontrent diverses études, plus il y a de cyclistes sur la route, moins il y a d’accidents. Côtoyant un plus grand nombre de cyclistes, les automobilistes sont plus attentifs à leur présence. Et comme la plupart des cyclistes sont aussi automobilistes, davantage de cyclistes signifie davantage d’automobilistes sensibles au comportement et à la sécurité des cyclistes.
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De 1987 à 2010, le nombre total de vélos a plus que doublé au Québec. Quant au nombre de cyclistes réguliers, il a augmenté de 50 %. Pourtant, on a constaté, parallèlement, une diminution de 58 % du nombre de décès reliés aux accidents cyclistes. De plus, les blessures graves ont chuté de 72% et les blessures légères, de 52 %. À ce chapitre, le Québec ne constitue pas un cas isolé. Aux Pays-Bas, de 1980 à 2005, la popularité du cyclisme a augmenté de 45 % alors que le nombre de victimes d’un accident de la route a diminué de 58%.
Le vélo d'hiver est une réalité au centre ville de Montréal, un peu moins ailleurs:
En juin, juillet et août, plus de 95% des cyclistes font
des sorties à vélo. En mai et en septembre, ils sont plus
des trois quarts (79 % et 85 %), et encore plus de la moitié
(52%) en octobre. Un cycliste sur quatre roule déjà en
avril, un sur huit est toujours en selle en novembre. Enfin,
200 000 personnes, soit 7 % des cyclistes, utilisent leur
vélo au moins une fois de décembre à mars.
Comme en témoigne l’expérience de quelques
dizaines de milliers de personnes, on peut faire du
vélo douze mois par an au Québec. Au centre-ville de
Montréal, à l’intersection de la rue Peel, on enregistre
plus de 100 000 passages sur la piste cyclable Claire-
Morissette, déneigée tout l’hiver, entre le 15 novembre
2009 et le 31 mars 2010, alors que la majeure partie du
réseau cyclable est fermée. L’achalandage dépasse
fréquemment 1000 passages par jour jusqu’au 7 décembre et revient à ce niveau dès le 4 mars. Entre
ces deux dates, la fréquentation moyenne est de
320 vélos par jour.
Pour en savoir plus, lisez l'étude complète:
http://www.velo.qc.ca/fr/expertise/edvaq/etat-du-velo-au-Quebec-en-2010
Pour en savoir plus, lisez l'étude complète:
http://www.velo.qc.ca/fr/expertise/edvaq/etat-du-velo-au-Quebec-en-2010
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