Mon voyage s'est déroulé un peu plus tôt dans la saison, du 4 au 18 juin.
D'abord, quelques trucs et astuces, puisqu'à chacun de mes voyages, je trouve quelque chose à améliorer. Il y a aussi les mauvaises expériences.
Le "Raudspritt", ce n'est pas de l'alcool ! Bien que sur internet on le présente comme de l'alcool, ce n'en est pas. Ça ressemble à du kérosène ou de l'huile à lampe, je ne sais trop, mais ça brûle sale et ça fume - beurk ! Oubliez ça pour la cuisine sous la tente ou à l'intérieur. En plus, la suie souille les pots.
- Mon sac de couchage hybride était parfait pour ce voyage, avec des températures occasionnellement près de zéro ou juste au dessus. Le Katabatic Gear Sawatch a rempli ses promesses.
Tel que prévu, j’ai pris un vol vers l’Islande samedi soir à partir de Montréal. Renaud et Gabrielle mon donnés un lift à l’aéroport ! Ça simplifie les choses. Quelle belle façon de partir en voyage accompagné de ma Pitchounette et mon Ti-proutt ! Bon, Pitchounette a 22 ans bientôt 23 et Ti-Proutt 20 ans, mais papa un jour, papa toujours.
Cette fois, le vélo a voyagé dans un sac de vélo à roulette. L’inconvénient est que je doit démonter le vélo en entier ou presque: guidon, roues, rack avant-arrière, ailes, siège, dérailleur arrière… et lui trouver une place rendu à destination.
Je dois traverser la rivière pour revenir sur la route principale en suivant l’autre rive. Le chemin longe quelques sites de camping sauvage très charmants, dans la plus grande forêt d’Islande. La route pavée devient en gravelle et je roule sur cette surface raboteuse sur 1-2km. Ça me donne une petite idée de ce que peut représenter un journée complète à rouler sur ce genre de surface.
Je traverse la rivière en me dirigeant vers le parc où se trouve la plus grosse forêt d'Islande. La rout tourne ensuite vers le nord, et je suit la rivière en longeant une série de petits emplacements de camping. La route prend ensuite le chemin des hauteurs avant de redescendre vers la "Ring Road".
Je roule vers Goðafoss, le temps est gris, frette et déprimant. Pas de moment photo en vue. En chemin je rencontre Claudia et Peter de Vancouver qui m’offrent chocolat et thé pour compléter mon petit sandwich. Un bon moment sur le bord du lac Ljósavatn, qui réchauffe mon humeur.
Claudia et Peter roulent dans un Westfalia, loué 2000$ pour 2 semaines, Outch !
Goðafoss est vraiment très belle. Je prends beaucoup de photos, en inaugurant mon trépied et un filtre gris pour allonger le temps de pose.
J’abandonne l’idée de rallier Aldeyjarfoss, à 40 km au sud sur un chemin de gravelle. Je me dirige directement vers Myvatn que j’atteint en fin de journée.
Je dois d’abord traverser la petite chaine de montagne à l’est de Goðafoss. Une autre longue montée de quelques km avant d’atteindre un plateau, suivi d’une descente rapide vers le terrain plat. Un petit souper à Laugar, le soleil se montre un peu et il faut plus chaud.
Je suis en Islande un bon deux semaines plus tôt que mon premier voyage de 2011 et ça parait. Même si la température du nord ressemble à la température du sud, il reste beaucoup de neige sur les sommets et dans les creux.
Après avoir contourné le lac par le nord,qui m'offre une vue spectaculaire sur la cratère Hverfjall et en arrière plan la montagne Blàfjall.
J’atteins le village de Reykjahlíð. Je m’installe au camping de Bjarg. (Sur Google Maps, il apparaît comme « Camping Myvatn »). La cuisine commune, très conviviale, et surtout, à l'abri des mouches !
Mercredi 8 juin, 6 km
J’apprends au camping, que la route entre Dettifoss et le parc de Asbyrgi Canyon est encore fermée, il est trop tôt dans la saison et il y a encore trop de boue et de neige. On me le confirme au centre touristique de Reykjahlíð. Je doit changer de plan et calculer un aller-retour entre Myvayn et Dettifoss, avec un séjour plus long à mon camp de base du lac. C’est très faisable, il n’y a que 50 km entre les deux. Le beau canyon de Asbyrgi sera pour une autre fois.
Une grande partie des sites d’attraction se trouvent près du village de Reykjahlíð, à la pointe est du lac, où je m’installe pour quelques jours.
Il y a plein de choses à voir autour de Myvatn. Le lac lui-même est superbe, c’est une zone naturelle préservée et je n’y vois aucune embarcation.
Il y a deux camping, celui de Hlid, plus au nord, près de l’aéroport local, et celui de Bjarg, où je m’installe, au sud du village, sur la rive du lac et à deux pas de l’épicerie du village. Bon combo. J’y achète poivrons, champignons, pain, fromage et viandes froides pour le lunch et pour agrémenter le mix riz/pâtes/jerky du cyclotouriste.
Et en prime, je peux acheter des hot-dog Islandais, avec cette sauce typique, mélange de Ketchup et moutarde de Dijon, avec une bière blonde trop légère. Il y a peu de choix: la Viking et la Gull en canettes.
J’adopte le Rúgbrauð, ce pain sucré Islandais cuit dans la terre et toutes ses déclinaisons:
https://en.wikipedia.org/wiki/R%C3%BAgbrau%C3%B0
Je vais faire une série de petits aller-retour pour voir les beaux sites, avec mon camp de base au lac.
Un mot sur le lac Myvatn - « vatn » pour « lac » et « My » pour « mouches » !!! (mies). Elles sont partout, des millions, envahissantes, mais elles ne piquent pas. J’ai observé qu’il semble y avoir trois espèces différentes. Des petites et des moyennes, comme nos mouches noires, et des grosse noires, mais dont le gabarit se rapproche de nos maringouins. Peut-être juste divers stades de développement ? Elles peuvent rendre fou juste par leur nombre. Le filet pare-mouche pour la tête et les manches longues sont essentiels. Même à vélo, il faut une vitesse de vent relative supérieure à 10-15 kmh pour espérer s’en débarrasser. Gare à vous si vous roulez vent de dos ! J’ai roulé à l’occasion avec le filet sur la tête au moins pour m’éloigner du lac.
Il y en a tellement qu’elles peuvent gâcher les photos - elles sont expertes du « photobombing ».
Je commence par me rendre à vélo au Hverfjall, le magnifique cratère volcanique que j’ai aperçu en passant hier au nord, avec le filet à mouche indispensable.
À la base du volcan, à l'abris du vent, les mouches sont infernales, vive le filet. Heureusement, elles ne piquent pas. Une simple chandail mince suffit à les éloigner de la peau.
http://www.diamondringroad.com/myvatnhverfjall.html
Ensuite, une petite marche vers la grotte Grjotagja:
http://www.comptoir-islande.com/dans-la-cave-de-grjotagja/
Il y a beaucoup de monde mais j'arrive à prendre quelques photos.
Cette grotte se trouve dans une longue fissure d'un champs de lave.
Et pour terminer, à vélo vers les colonnes de lave de Dimmuborgir:
http://www.comptoir-islande.com/la-citadelle-dimmuborgir/
Jeudi 9 juin, 32 km
Aujourd'hui, je continue la tournée des sites touristiques:
D’abord la montée vers la petite passe de Námaskarð en arrêtant à un lac géothermique dont j’ignore le nom. La source chaude qui l’alimente crache un bouillon chargé de vapeur.
Ensuite, les marmites de boues bouillonnantes, le sol sulfureux et décharné de Hverir:
http://www.comptoir-islande.com/marmites-a-namaskard/
http://www.diamondcircle.is/hverir/
Je quitte en direction de Viti, mais d'abord, la petite passe à traverser. La neige est encore bien présente:
En chemin, une douche géothermique en plein air - y a pas à dire, les Islandais ont le sens de l’humour !
Un peu plus loin, après une belle randonnée dans la vallée bordée de champs de lave, Viti, après la station géothermique et tout en haut d’une côte abrupte qui me vaut un « thumbs-up » d’un touriste asiatique.
Viti:
http://www.diamondcircle.is/krafla/
Près de l'arrivée, il faut passer par la station géothermale Kröflustöð (Krafla) qui produit de l'électricité à partir de la vapeur du sous-sol très actif dans cette région.
Ensuite, une épreuve à l'arrivée, la montée abrupte du plateau où se trouve le petit Viti, encore partiellement glacé.
Viti:
Sur le flanc arrière, Krafla.
Le tuyaux captent la vapeur du sous-sol.
Vendredi 10 juin, 25 km
Aujourd’hui, c’est la montée du Vindbelgjarfjall, sur la rive nord.
À environ 12 km du village, j’ai passé juste à côté à l’arrivée. La route serpente entre quelques pseudo-cratères sans qu’il n’y paraisse et ce n’est que du haut de la montagne que leur morphologie apparaît.
Un petit chemin de gravelle qui se transforme vite en sentier mène de la route principale au pied de la montagne. L’ascension de 530 mètres est courte et pentue, le long d'un sentier aride mais le paysage au loin est magnifique.
Avec aucune autre montagne pour masquer la vue, le regard porte loin.
Surprise ! Les mouches me suivent jusqu’en haut et gâchent plusieurs photos. J’aurais espéré que le vent les chasse mais dès qu’il tombe, elles réapparaissent.
Au retour, je m’attarde sur le bord de la route à examiner le champs de lave - fascinant !
Une autre belle journée se termine.
Samedi 11 juin, 105 km
Aujourd’hui, je me tape un aller-retour vers Dettifoss:
http://www.diamondcircle.is/?s=dettifoss.
Ma destination se trouve à environ 50 km de Myvatn, en prenant d’abord la route 1 qui me ramène vers Námaskarð et ensuite sur la 862 - Dettifossvegur, qui longe la Jökulsá á Fjöllum (Wiki:
toponyme islandais signifiant en
français « la rivière glaciaire des montagnes », est un
fleuve du Nord de l'
Islande. Issu de la fonte du
glacier Vatnajökull, il est l'un des cours d'eau les plus longs d'
Islande avec 206 kilomètres.)
Cette route m’amènera du côté sud-ouest de la chute. Elle est pavée. Un autre chemin en gravelle longe la rivière du côté nord-est (Norðurland eystra), la 864 - (Wiki: La Route 864 (Þjóðvegur 864) ou Hólsfjallavegur est une piste qui longe la rivière
Jökulsá á Fjöllum et qui relie la
Route 1, à l'est de
Reykjahlíð, à la Route 85 au niveau d'
Ásbyrgi. Cette piste est assez fréquentée en raison des nombreuses chutes d'eau situées à proximité, notamment
Dettifoss. La piste est fermée pendant l'hiver.)
Le temps est nuageux avec un peu de soleil et surtout, avec du vent de côté sur la route 1. Le paysage résolument plat offre un peu de verdure mais aucun abris du vent.
La route 862 est désertique.
Le vent de côté devient un fort vent de face sur la 862. Je progresse péniblement à envier 10-15 kmh, malgré que j’ai allégé mon vélo au maximum. Je rejoint et dépasse un autre cycliste qui force dans le vent. Mon compagnon d'infortune est polonais. Il a pris un bécane en piteux état pour faire cette randonnée vers Dettifoss. Je le distance graduellement et j'arrive seul à Dettifoss.
Je souhaite ardemment que ce vent sera encore là pour en profiter au retour !
À l’arrivée, je peux voir la route de gravelle que je devais prendre vers Asbyrgi. Comme on m’avait dit, elle est encore fermée. C’est probablement aussi bien, la route de gravelle aurait probablement été infernale avec mon vélo chargé comme un mulet. Je sais que beaucoup de cyclistes font des kilomètres et des kilomètres de gravelle, traversant le centre, explorant les moindres recoins, et je suis tenté. Les abords de la route sont beaux, mais au loin, je vois bien que ça se cochonne.
J’avais planifié l’excursion vers Aldeyarfoss à partir de Goðafoss pour revenir vers Myvatn et ensuite celle-ci, de Dettifoss vers le nord mais quelques kilomètres de gravelle au début du voyage m’ont fait déchanter. L’état de la route et le genre de gravelle est imprévisible. Certaines peuvent être faciles et d'autres, vous faire perdre des dents. Je crains la panne et l’idée de me retrouver avec un bris au milieu de nulle part tempère sévèrement mon ambition d’explorateur.
Je passe quelques heures à admirer et photographier la chute. L’eau de la rivière Jökulsá á Fjöllum est grise et laiteuse, chargée de limon par la crue du printemps. La chute est difficile à contempler vu son angle par rapport au rivage.
version lente:
Un peu en amont, ne pas manquer les belles chutes de Sellfoss, petites mais très belles.
Le retour se fait au grand soleil, le vent puissant est toujours là, d’abord de dos pour toute la portion de la 862, ce qui me permet un grisant 35-40 kmh sans effort. Le retour sur la route 1 est moins amusant avec le vent de côté et un peu de lassitude qui se fait sentir. À l’arrivée, je m’aperçois que j’ai attrapé un douloureux coup de soleil aux jambes puisque, pour une rare fois au cours de ce voyage, j’avais troqué le pantalon pour un simple cuissard et, pour une tout aussi rare fois, le soleil a été présent une bonne partie de la journée.
Dimanche 12 juin, 56 km
Aujourd’hui, je quitte Myvatn et le camping de Bjarg pour le beau village de Húsavík, petit village côtier au nord de Akureyri, réputé pour l’abondance de baleines.
Le temps est frais et pluvieux, pas mal ce que j’ai eu en général comme température au cour de ce voyage.
La bruine tombe, mai en sortant de Reykjahlíð, je trouve une tasse à café en titane intacte sur le bord de la route ! J’y vois un bon présage.
Après quelques kilomètres de montée vers le nord sur la 87, j’aborde une section de 12 km en gravelle, mais très roulable.
Je prends une pose à mi-chemin. Mes amis Facebook reconnaîtront ce rare selfie ?
Le paysage plus au nord est magnifique. Toujours une chaine de montagne enneigée à l’horizon, l’herbe verte et le soleil qui s’est mis de la partie. Je regrette un peu de ne pas avoir pu faire le circuit prévu, de Dettifoss aux canyon de Asbyrgi et ensuite vers Húsavík par la côte nord.
Arrivé à Húsavík, je passe un peu de temps face au port, vraiment très charmant. Probablement un peu trop touristique, avec les kiosques de forfaits baleines et tout ça, pour les amateurs de contrées que le capitalisme n’a pas encore envahi.
Je m’installe au camping de Húsavík, juste à côté de l’école, dépassé le port. Je passe un peu de temps à chercher un spot qui ne soit pas trop en pente ou rabotteux.
Ensuite, un souper sur la terrasse d’un bistro face au port, fin glorieusement ensoleillée d’une belle journée.
C’est la que je fait la rencontre de Peter, un Hollandais, thérapeute, il fait partie d’une équipe multi-disciplinaire qui s’occupe des soldats hollandais. On sympathise tout de suite. Parti depuis longtemps, il a remonté vers le nord et est arrivé par le traversier de Norvège pour faire presque le tour complet de l’Islande. Il a voyagé partout dans le monde à vélo, pouvant partir des semaines de temps.
Il roule avec le plus beau des vélo - un Koga Miyata tout équipé. Moyeu Rholoff à l’arrière (la Rolls Royce des moyeux à vitesses interne
https://www.rohloff.de/en/products/speedhub/), entrainement à courroie Gates, moyeu dynamo SonDelux à l’avant (
https://www.nabendynamo.de/produkte/sondelux_en.html), lumière Edelux II, freins à disques. Je ne me souviens plus pourquoi il avait acheté ce vélo récemment, mais il a coché toutes les meilleures options du catalogue.
J’achète un forfait « baleine » au port pour demain. Pour 150$ (14000Kr) , j’irai sur un voilier en bois à moteur électrique. Un peu plus cher mais combien plus agréable. Ce type de bateau est évidemment plus lent que les zodiaques habituels pour courir les baleines mais pas mal moins stressant pour elles. Peter décide de faire pareil.
Finalement, on passe pas mal de temps ensemble, c'est agréable de briser un peu la monotonie et d'avoir un compagnon de voyage.
Lundi 13 juin, 0 km
Le voyage est très agréable, le temps est magnifique, on voit plein de baleine. Je m’installe à l’avant. Le voilier remplit toutes ses promesse. Il n’y a pas trop de monde, les vagues sont juste assez excitantes et quelques embruns mouillent ma caméra quand je suis trop près du bord.
J’avais pris un forfait un peu plus cher qui incluait un détour vers l’île de Lundey - « Puffin Island ». Ça ne valait vraiment pas la peine. Le bateau reste loin, on ne peu approcher des Puffin que l’on se contente de voir de très loin. Même au plus fort téléphoto, je n’arrive pas à faire de photo valable. Gardez vos sou !
Je termine la journée en visitant le musée de la baleine avec Peter. Belle visite, dont le point culminant est ce squelette de baleine qui prend toute une pièce.
Mardi 14 juin, 63 km
Aujourd’hui, c’est un retour vers Goðafoss avec Peter. On a décidé de faire un bout de route ensemble.
Peter voyage plus léger que moi. Entre autre, il n’a pas 3 kg de matériel photo ! Mais ce n’est pas une excuse, ce gars là est en forme ! Il a mon âge mais il est clairement en meilleure forme que moi et il doit m’attendre.
Le temps est beau, il y a du soleil, un peu de vent - je suit Peter de près, il est plus rapide et je profite de sa « draft ».
L’arrivée à Goðafoss ne se fait pas sans forcer puisqu’il faut monter et ensuite redescendre la chaine de montagne juste à l’est.
Cette fois, le temps plus clément permet de meilleures photographies et je profite de points de vue des deux rives.
Nous quittons Goðafoss pour nous diriger vers un petit camping à quelques kilomètres à l’ouest. Nous trouvons le camping, minuscule, pas un chat, derrière une petite ferme. Le propriétaire apparait comme par magie, sans nul doute averti par les gens de la ferme. Environ 10$ pour la nuit, des toilettes comme seul service.
On partage un petit repas en regardant le soleil se coucher et inonder la vallée de ses derniers rayons, il est près de minuit !
Mercredi 15 juin, km
Aujourd’hui c’est le retour vers Húsavík. Le soleil est encore au rendez-vous. La route est belle, Peter toujours aussi rapide. Après avoir traversé la belle rivière qui serpente dans la vallée, il faut remonter la grande côte descendue au début de mon voyage et on redescend de l’autre côté, vers la rive et en direction de Húsavík qui apparaît de l’autre cotée la baie.
On revient lentement vers Húsavík. Pour moi, c’est un peu la fin du voyage puisque je dois prendre l’autobus vers Reykjavik.
Vers l'avant:
Vers l'arrière:
Peter m'attend encore:
Nous amorçons la descente rapide, mais sans oublier quelques arrêts pour admirer le paysage:
On mange au Backpackers Café. Ensuite je me dirige vers l’arrêt d’autobus. Le timing n’est pas très bon puisque j’aurais deux jours à perdre à Reykjavik mais pas le temps de faire un autre circuit de cyclo-camping . Un seul jour à Reykjavik aurait suffit.
Par contre, je ne suis pas fâché de reprendre mon voyage en solitaire.
J’arrive au camping de Reykjavik vers minuit où j’ai la surprise de le trouver presque plein ! C’est le début du Festival Secret du Solstice (Secret Solstice festival:
http://secretsolstice.is/) qui célèbre le début de l’été. Le camping est plein de jeunes coureurs et coureuses de festivals, plus occupés à socialiser, fêter, boire et fumer que de faire les touristes. Et ça promet, le stade est juste à côté et Radiohead est en ville.
Je m'endors très tard, dérangé par le bruit de tout ces jeunes tripeux, un peu envieux par contre.
Jeudi 16 juin, km
Je passe la journée à faire la tournée de quelques endroit touristiques de ma bucket list:
la statue de Solfar, que je ne lasse pas de voir et revoir;
Le port, la marina et Harpa, où je pénètre pour en visiter l’intérieur, ce que je n’avais pas fait lors de mon premier voyage (
https://en.harpa.is/) ;
Une belle découverte, l’hôtel de la Marina, avec son petit café sympathique;
La grande église de Hallgrimskirkja (
http://www.hallgrimskirkja.is/);
Je fais le tour de la péninsule à vélo.
Vendredi 17 juin, km
Avec peu de choses faire, je flâne un peu, recharge ma pile de réserve
http://www.goalzero.com/fr/p/308/flip-20-recharger
Je pars vers Perla , le grand réservoir d’eau géothermique doté d’un restaurant tournant à son sommet.. Ensuite, je longe la rive de la baie en passant dans un parc doté d’un petit cimetière (Fossvogskirkjugarður).
Ensuite c’est le retour vers Reykjavik, le lac de l’Hôtel de ville, et le blues de fin de voyage.
Une belle piste cyclable m’emmène vers la station thermale de Nauthólsvík Beach dont je ne pourrai profiter faute d’avoir mon costume de bain avec moi.
Je termine la journée avec un très bon souper dans un petit resto sympa, le « Fish » au centre ville de Reykjavik, avant de revenir vers le camping.
Samedi 18 juin, km
Je quitte le camping après avoir peu dormi. Le fêtards, le son omniprésent des bands jouant au stade qui envahi le camping ont troublé mon sommeil.
Retour en bus vers l’aéroport à partir du terminus de BSI, 4700Kr.
Je récupère mon sac de vélo au Geysir Car Rental et je marche vers l’aéroport où je m’installe pour tout démonter et paqueter le vélo dans son sac. Après avoir tout démonté dans un coin, j’apprends qu’il y a un petit atelier pour démonter les vélos à même l’aéroport !
Le retour en avion se fait sans histoire. Je retrouve avec plaisir la petite famille venue m'accueillir à l'aéroport.